lundi 5 septembre 2016

5 septembre 2016

4 objets d’études liés aux 3 grands genres de la littérature.
  • La poésie
  • Le roman
  • Le théâtre


 Nous commencerons par la poésie. 
       L'intitulé exact de l'objet d'étude :
       Ecriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours.

Voici les questions auxquelles nous tenterons de répondre à travers un groupement de textes : 
      Quelles sont les fonctions de la poésie ?
      Comment a-t-elle évolué ?  Dans les thèmes, la forme ?    
     Voici les auteurs dont nous étudierons des extraits : 
      -François Villon XV
     -        Agrippa d’Aubigné XVII
-        Baudelaire  XIX
-        Desnos  XX
   Ces auteurs se sont engagés en leur temps soit pour critiquer la société, soit pour défendre leur vision de cette même société. 

    Heure 1 : Présentation des objets d’étude.
La poésie : terme qui vient du verbe grec ποιειν (poiein) qui signifie « créer »
Nous avons pu observer 3 images : une image un peu naïve (un livre d’où sortait des enfants joyeux, un bus coloré, des arabesques). Cela a évoqué pour vous l’imaginaire que la poésie peut explorer ; un dessin de Charlie Hebdo qui rappelle que le dessin peut être une arme, nous en avons déduit que la poésie était le moyen de dénoncer, critiquer la société ; enfin, la photo d’une sculpture de Rodin « le Penseur » qui laisse a penser que la poésie a cette force, celle de pousser son lecteur à une réflexion sur le monde qui l’entoure.

Mais pourquoi la poésie est-elle liée précisément au verbe « créer » ? Les autres genres ne sont-ils pas eux aussi des lieux de création ? 
« La poésie  (selon Paul Valéry) est l’ambition d’un discours qui soit chargé de plus de sens et mêlé de plus de musique que le langage ordinaire n’en porte et n’en peut porter »
En bref, le langage poétique n’est pas une prose « jolie », il est bien plus.

Définition de « registre » : il s’agit de ce qu’un texte peut provoquer comme émotion chez son lecteur. Nous en avons évoqué un : le lyrisme (expression de sentiments personnels : bonheur, enthousiasme, nostalgie…

Heure 2 : Présentation des épreuves écrites et orales.

4H à l’écrit, 5H20 avec le tiers-temps
1 question sur le corpus (1H30, 1 page et demi) (/4)
1 sujet au choix : commentaire, dissertation, écriture d’invention. (/16)

50 min à l’oral, 1H avec le tiers-temps
40 min de préparation sur un texte de la liste choisi par l’examinateur, une problématique à laquelle il faut répondre.
10 min d’exposé pour répondre à la question
10 min d’entretien sur les autres éléments de la séquence.


La question sur le corpus :
-       Il s’agit toujours de comparer les textes proposés.
-       Il faut utiliser tous les textes
-       Pour commencer : lire la question puis les textes.
-       Prendre le temps de s’imprégner des textes.
-       La question est importante parce qu’elle permet de préparer le deuxième sujet quel qu’il soit.
Question sur le corpus n°1
Du Bellay, Baudelaire
Comment le poète magnifie t-il la femme à travers la chevelure ?
On peut déjà imaginer un plan sans en être certain :

I La présence du poète
II La célébration
III L’image de la femme

Texte 1 :
La présence de la femme est discrète, elle n’apparaît que par touches.
Expression de l’amour passionné
Un sonnet en décasyllabes (2 quatrains, 2 tercets)
Des figures de style : v12 : antithèse, v 7 gradation, hyperbole (exagération)
Pour certains l’expression de cet amour paraît sincère, pour d’autres dont Du Bellay lui-même, ce poème et même ce recueil (de jeunesse) semblait artificiel, un peu pétrarquisant.

Blason : évocation de la femme par des parties de son corps. Ici il ne s’agit pas de cela.

Pour Mercredi 7 septembre
Lire p24, 35, 36 La Pléiade, les poètes maudits
p 628, 629 biographie des auteurs
Chercher Pétrarque, Défense et illustration de la langue française.
Finir de noter les éléments importants pour la question du texte « la chevelure » de Baudelaire (en vers)

   
   





 

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