L’Humanisme
Définition : L’umanista est, à l’origine, un
professeur de grammaire latine et c’est à partir de ce terme que les Italiens
désignent le mouvement érudit qui prend naissance dans les cours italiennes au
XIVe siècle et qui s’appuie sur la redécouverte des auteurs anciens. Le
mouvement humaniste met l’homme au cœur de ses préoccupations et s’attache à
développer toutes ses capacités, d’où l’importance accordée à l’éducation.
Ceux qu’on appelle les primitifs flamands,
peintres de renom comme Van Eyck ou Bruegel l’ancien, renouvellent l’art
pictural au XVe siècle. Et Érasme, né en 1469 à Rotterdam, qu’on dit être le premier humaniste européen, développe une réflexion
politique et religieuse originale, en parcourant l’Europe. À ces réserves près,
on peut noter un certain nombre d’éléments de rupture. La conception de l’homme
a changé et a entraîné un optimisme dans les capacités humaines, ce qui s’est
traduit par des recherches sur l’éducation et l’apprentissage dont les
répercussions sont encore manifestes aujourd’hui. Le pouvoir et la religion
font l’objet de critiques qui aboutiront au protestantisme. La découverte de
l’Amérique et de peuples inconnus amène des modifications dans la
représentation de l’homme et du monde. Ces changements de perspectives ont des
conséquences sur les productions littéraires et artistiques. On assiste à un
véritable renouveau de la peinture,
l’architecture et la sculpture. Tout cela a été rendu possible par des progrès
techniques et scientifiques : les sciences et en particulier l’astronomie ont
changé la vision du monde, avec par exemple l’idée d’un univers infini. L’héliocentrisme de Copernic et l’expérience que la terre est
ronde bouleversent les conceptions chrétiennes du monde terrestre. Avec
les progrès de la médecine, l’homme devient un sujet d’études scientifiques.
Parmi les inventions techniques, l’imprimerie révolutionne la production du
livre et permet une diffusion plus large des idées. Parallèlement, la prise de Constantinople, en
1453, par les Turcs, entraîne la fuite de savants byzantins qui arrivent à
Venise puis en Italie avec leur savoir et leurs manuscrits, ouvrant ainsi un
intérêt nouveau pour l’Antiquité grecque
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