lundi 2 janvier 2017

Correction DST 30 nov

Correction du DST du 30 novembre 2016 à partir d’extraits de copies d’élèves.

Introduction :
     Balzac (1799-1850) est un auteur du XIXème siècle, influencé par les mouvements romantique et réalistes de son époque ainsi que par l’empire de Napoléon. Le colonel Chabert, héros du roman éponyme, parut d’abord en 1832 sous le nom La Transaction, se bat pour retrouver son identité après avoir été déclaré mort lors de la bataille d’Eylau en 1807. La comtesse Ferraud, épouse du « feu » colonel, cherche à protéger le mariage avec son second mari afin de conserver sa fortune et sa position sociale. Dans cet extrait, nous allons nous pencher sur la façon dont la comtesse Ferraud reçoit le colonel et la manière dont elle agit avec lui. Nous verrons d’abord la ruse qu’elle utilise puis nous verrons quel est son vrai visage.

Un plan satisfaisant :
I La ruse
a)    Une habile manipulation
b)    Une bonne actrice
c)     Le colonel pris au piège
II Le vrai visage de la comtesse
a)    Sa cible : le colonel
b)    Son objectif
c)     Ses difficultés


Un autre :
I Une actrice de talent
a)    Un air de vérité
b)    Une séductrice
II Une bataille inégale
a)    Une volonté inébranlable face à la faiblesse
b)    Une stratégie déloyale.




Quelques passages sortis de vos copies :

Dans ce texte on voit une femme prête à tout. On le remarque au travers de « l’air de vérité » (l1) qui est le sous-entendu d’un mensonge.
 La comtesse est habile dans sa manipulation. Les expressions « admirable » (l3), « tendre soins » (l4) « constante douceur » (l4), « charmes » (l8) montrent à quel point la comtesse peut se montrer bonne et bienveillante.

La comtesse Ferraud est particulièrement bonne actrice. La comparaison « comme une actice » (l19-20) est d’ailleurs présente ainsi que la métaphore : « déposa le masque de la tranquillité » (l18-19). Ainsi elle est comparée à un personnage d’une pièce de théâtre qui aurait donc des qualités de mise en scène de soi. De plus, la tranquillité est évoquée comme un masque, ce qui renforce l’idée que Madame Ferraud peut jouer différentes émotions, enlever ou mettre différents masques selon la situation.  Elle est également déterminée dans sa démarche comme le prouve le début de la phrase : « décidée à tout pour arriver à ses fins » (l13) et paraît totalement crédible comme on peut le constater dès la première phrase : « l’air de vérité qu’elle sut mettre », et sa force de persuasion est soulignée ici grâce au verbe savoir.

Pour arriver à ses fins, la comtesse use de différents moyens, on retrouve encore une fois son comportement manipulateur : « par de tendres soins et par sa constante douceur elle semblait vouloir effacer le souvenir » (l4-5), » les charmes auxquels elle le savait faible » (l8-9). On note donc à quel point la comtesse connaît parfaitement le colonel. Elle fait également appel aux émotions du colonel afin de parfaire sa manipulation : « Tout en faisant apercevoir une sorte de mélancolie » (l8) « elle voulait l’intéresser à sa situation et l’attendrir » (l11).
Attention le paragraphe est juste mais il ne doit pas se terminer par une citation…

Le masque tombe lorsque la comtesse se retrouve seule. Elle est comparée à une actrice « fatiguée » La comparaison nous permet d’affirmer que l’ex-femme du colonel est à bout, épuisée par l’anxiété qui se traduit par l’expression « à demi-morte » manifestement hyperbolique mais qui montre le degré de son angoisse.

La comtesse cherche à « s’emparer de son esprit et disposer souverainement de lui » (l12) Elle veut également « l’anéantir socialement » (l15) On remarque en effet cette dégradation dans le personnage de Chabert au long du texte. Il est tout d’abord « comte » (l19) puis colonel (l25) et enfin « bonhomme » (l31). La comtesse a donc en quelque sorte réussi « ses manœuvres » (l17) puisqu’elle arrive à faire ressentir au comte « la honte » (l2) et parvient également à l’inquiéter » lorsqu’elle se retire « chez elle » (l18).



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